En fait, plus que tout autre réseau social, la pratique de Twitter au musée m’amène à réfléchir sur la politique des publics.
Ces ados qui tweetent sur leur smartphone pour dire leur exaspération de venir en visite au quai Branly – dont certains la jouent carrément provoc’ – posent la question : comment faire venir au musée des gamins pour lesquels visiter une exposition n’est pas la définition de passer un bon moment entre amis ? Comment les amener à la découverte des trésors de nos collections alors même que pour eux, visite d’exposition = après-midi chiante à écouter un guide leur parler de trucs inconnus qui ne les intéressent pas, dans un endroit qui ne leur appartient pas ?
Voilà. Pas de réponse, juste des questions, mais je trouve ça ironique que les réseaux sociaux et les “nouvelles” technologies ramènent les musées à une question de médiation qui se posent depuis – au minimum – 20 ans.